mardi 11 septembre 2007

Porte de Pantin

Ah, et : such a thrill de passer les Portes de Paris. Passer ces espaces ahurissants en piéton. L'épais étonnant de cette simple expérience du passage ; d'y passer son corps, tout le temps que ça prend, au milieu des trombes de boucan, de dangers motorisés, d'attention à éparpiller, de cahots (la Porte de Pantin est en pavés, graisseux). Mettre son corps, tout un moment, dans la porte. Cet accès. Ce continuum, qu'il faut aller chercher, on n'y croit pas, il faut se planter là pour qu'il descende, lentement, dans son évidence. Et passe par le corps les oreilles les odeurs industrielles les lumières étranges (ces espaces inusités, où la lumière trouve des amphithéâtres secrets - friches où les dimensions et les rapports passent à une autre échelle).

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