Ce qui est intéressant dans le projet de monter une expo, le projet seul même, c'est le processus, délibéré, programmé, lui-même photographique, de choisir quoi et comment montrer : par ces questions pratiques, qui obligent à rencontrer ce plan étranger, du choix, en tenant les rationalisations à distance autant qu'on trouve possible. Choisir des photos, par quelles traversées, quel critère laisser se composer ; choisir (autrement que sur le blog, qui a déjà jalonné des choix, ouvert un mode, à l'aveugle mais certainement vivant) des formats, des luminosités d'impression cadre taille papier ; choisir un lieu, qui est aussi un rapport micro-culturel avec des montreurs, et des shown-to.
L'évidence s'incarne petit à petit : il s'agit du public. Le processus d'exposition comme publication, qui n'est pas un extérieur de la photo, mais un emmêlement entre ses dehors et dedans. C'est déjà de ça qu'il s'agit. L'embrayage est multiplicateur, simplement. C'est pourquoi il faut, maintenant. Au-delà du blog. C'est pourquoi, aussi, le lieu du café m'intéresse. Un petit lieu de culture, dedans-dehors photographique pour moi.
mardi 11 mars 2008
publication
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