lundi 31 mars 2008

photographie comme science morale

Je ne sais pas comment ça s'est passé - après avoir été longtemps ou toujours dans une sorte de tristesse, ou de forçage (je ne le fais pas et il le faudrait, je le fais et ce n'est pas ma photographie), quant à la présence des visages, et simplement des personnes dans mes cadres, je me retrouve au coeur continu de ce milieu, du gen, de moins en moins dépersonnalisé, ou plutôt de plus en plus certain d'être emmêlé photographiquement dans la chair même du social. "Minéral", "détails", je reçois comme remarques - mais pourtant.
Comment l'échéance, épreuve de réalité, d'une exposition éventuelle, ou simplement de soumettre des photos à l'appréciation, a donné relief à ça, avec une certitude, la sensation d'une évidence : ah c'était ça. Comment on ; comment les gens. Et l'exercice du choix des clichés le fait monter à l'évidence : c'est par là que les rapports émergent et se relancent.
Noteworthy.

Bien sûr, ça ne va pas sans : le visage, le personnage, devient aussi signifiant, photographique, que le reste.

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